Une mise en pratique grandeur nature

Comment le lycée professionnel le Grand Blottereau, est-il venu en aide, à la ferme micro-pousses, pour son installation ?

C’est à seulement 2 kms du lycée le Grand Blottereau, qu’est située la ferme mico-pousses.

Récemment installé dans le quartier de Doulon, le gérant Gérald Cartaud, a tiré profit des compétences développées au Grand Blottereau. La proximité entre les sites, a encouragé un partenariat.

Tout au long de l’année scolaire les classes de 2nde à la terminale, se sont succédées afin d’aménager le terrain en un jardin frugal et paysager.

« On aménage petit à petit. Les élèves accompagnés de leurs enseignants m’ont apporté une aide pour la partie extérieure. J’apprécie grandement le savoir-faire du Grand Blottereau. », explique le gérant.

C’est d’ailleurs là, que tout a commencé….

« Avant de m’installer ici, le Grand Blottereau, m’a ouvert ses portes. J’ai démarré la culture de micro-pousses, sous les serres de l’établissement. », se satisfait Gérald Cartaud.

Apprendre, en répondant à une commande réelle

« Pour nous c’est une nouvelle façon de faire des Travaux Pratiques. Ça donne du sens à nos enseignements. Les élèves apprennent en répondant à une commande réelle. Ils sont mis en situation professionnelle », selon Tony Vallet, enseignant en paysager.

Jeudi 22 juin, l’enseignant a démarré la dernière séance de l’année, par la répartition de la classe de seconde professionnelle « Nature Jardin Paysage et Forêt », en plusieurs équipes de travail. Chacun d’entre eux a reçu un rôle et un objectif de mission à accomplir.

Une solution écologique pour le maintien du talus

L’un des groupes est intervenu en lien avec le travail réalisé en mars dernier : végétalisation et aménagement d’un bassin d’orage.

« Sur le terrain, on a fait de la plantation, on a appris à fabriquer des fascines. », raconte Charline.

Une fascine est un assemblage de branchages.

« Nous avons récupéré des bois de déchets végétaux de la ville de Nantes, qu’ils nous ont cédé. Au lieu de les composter nous, on les a valorisés en fascine. C’est-à-dire en petit talus de fixation de berge provisoire et écologique. Sur ce chantier, on avait pour souhait de maintenir le bassin d’orage et de créer un espace de biodiversité, avec une zone humide, même temporaire. », explique l’enseignant.

La pratique conforte le choix des élèves

« C’est pour ça que j’ai choisi cette filière. C’est un métier comme celui-là en extérieur, que je voudrai faire. J’aime fabriquer du réel et travailler avec les outils. C’est une façon d’apprendre qui me correspond. » Ruben

« Etre sur le terrain, ça nous conforte dans notre choix professionnel. L’année prochaine, je veux poursuivre en 1ère Aménagement Paysager. » Charline

« Le travail dehors et en équipe me plaît. On partage des compétences. Plus tard, j’espère créer mon entreprise. » Maïlan